Résumé
Ils sont nés le même jour et pourtant tout les sépare : William Kane et Wladek Rosnovski, le fils de banquier de Boston et l'orphelin polonais recueilli par un paysan. À leur naissance, le 18 avril 1906, l'un paraît promis à la réussite et à la puissance dans le Nouveau Monde. L'autre semble condamné à la misère et aux désastres qui ravagent le Vieux Continent. Mais le destin va réunir ces deux hommes dans une lutte acharnée pour l'argent et le pouvoir, où chacun sait qu'il ne pourra y avoir qu'un gagnant... Au cœur de l'Amérique du XXe siècle, cette odyssée magistrale réinvente le mythe immémorial des jumeaux ennemis. Un roman bouleversant, devenu un roman-culte.
Ma critique
Je voudrais en premier lieu remercier les éditions Le livre de poche, pour m'avoir fait découvrir un ouvrage d'un style différent de ce que j'avais l'habitude de lire.
Concernant le style de l'auteur, j'ai été grandement satisfaite de constater qu'il était parvenu à faire d'un thème complexe, une histoire fluide ou le lecteur ne s'enfarge pas dans la difficulté des termes financiers. Pour ma part, je ne suis pas très familière avec les marchés boursiers, la vente d'actions et le rachat de celles-ci. J'ai donc apprécié que l'auteur n'entre pas dans des détails trop techniques qui m'auraient fait décrocher de l'histoire. La séparation qu'il fait entre les périodes d'années plus ou moins longues m'a permis de voir évoluer les personnages de William et d'Abel dans le détail. Le fait que l'on parle de l'un et l'autre dans une même période de temps m'a permis de les voir grandir et évoluer sur un même plan et aussi de comparer leurs réussites et leurs échecs. Cette façon de faire permet aussi de mieux se situer dans l'intrigue.
La description des personnages et de leurs traits de caractère m'ont paru presque absents tout au long du roman. Je me suis demandée, si par cette méthode, l'auteur voulait plutôt que le lecteur se concentre sur les réussites et les échecs de William Kane et d'Abel...Ceci a eu pour inconvénient que je n'ai pas vraiment pu m'attacher aux personnages et me sentir vivement concernée par leurs actions. La froideur dégagée par la narration m'a un peu laissée de marbre. Cependant, malgré les nombreux personnages qui sont en scène tant dans le milieu d'Abel à la chaîne hotellière que celui de Kane à la banque, je ne me suis pas égarée dans les relations que chacun entretenait les uns avec les autres. Sur ce point, l'auteur est bien parvenu à les discerner au niveau de leur profession que de leur vie sociale et personnelle.
L'intrigue est selon moi le point fort de ce roman. Tout au long de l'histoire, on vit simultanément la vie d'Abel, jeune homme orphelin qui connait les camps allemands et qui parvient à s'enfuir pour finalement se retrouver à la tête d'une grande chaîne d'hôtels et celle de William Kane, dont la naissance et l'histoire familiale aisée le destinait à occuper un poste de haut calibre à la banque. Les deux hommes se retrouvent à partager des contacts communs comme Henry Osborne. Ils se retrouvent impliqués dans une guerre ensemble sans le savoir en premier lieu. William se fait servir par Abel lui-même alors qu'il occupait un emploi au Plaza etc. Les deux hommes ont souvent l'occasion de se rencontrer sans savoir qui ils sont vraiment jusqu'à plus loin dans l'histoire au cours de laquelle un conflit qui va durer des années va animer la haine entre les deux hommes. Bien qu'ayant un parcours de jeunesse différent, ils vont tous les deux se retrouver avec de grandes affaires à gérer, une famille, des inquiétudes et des enfants à élever pour lesquels les deux hommes entretiennent de grandes ambitions. L'un aspire à voir sa fille s'occuper des boutiques de son hôtel alors que l'autre désire que son fils lui succède à la présidence de la banque.
La leçon qu'il faut tirer de ce roman est la suivante: Ce n'est pas de l'endroit et de la famille de laquelle on provient qui fait le moine, mais bien les efforts et le temps investis pour accomplir ce qu'on désire le plus au monde qui importent. Bien sûr, il y aura toujours des obstacles sur son passage, des gens en qui on ne peut pas faire confiance etc, mais il faut toujours garder la tête haute et chercher à régler ses vieilles rancunes. Mieux vaut attendre d'être un vieillard avant de se sentir prêt que d'attendre que la mort nous emporte.
Ce qui m'a plue le plus dans ce roman ce sont les indicateurs historiques de l'histoire de l'Europe et de l'Amérique. J'ai relevé des informations sur la guerre mondiale, mais aussi sur le Krach boursier et les années folles. J'ai apprécié ces brèves références qui permettent de mieux comprendre le contexte économique qui évolue tout au long du roman.
Ce qui m'a le moins plue, c'est l'absence du côté émotionnel dans l'histoire. Bien sûr, il y a les émotions engendrées par l'argent et l'amour, mais ces émotions sont tellement froidement exprimées que je ne suis pas parvenue à entrer pleinement dans le conflit entre Abel et William.
Bien que ce roman ne soit pas un coup de coeur, je l'ai tout de même dévoré, curieuse de voir comment les relations sociales et professionnelles allaient évoluer entre les deux familles. Une bonne lecture pour ceux qui aiment les romans traitant d'affaires et de drames familiaux!
Ma critique
Je voudrais en premier lieu remercier les éditions Le livre de poche, pour m'avoir fait découvrir un ouvrage d'un style différent de ce que j'avais l'habitude de lire.
Concernant le style de l'auteur, j'ai été grandement satisfaite de constater qu'il était parvenu à faire d'un thème complexe, une histoire fluide ou le lecteur ne s'enfarge pas dans la difficulté des termes financiers. Pour ma part, je ne suis pas très familière avec les marchés boursiers, la vente d'actions et le rachat de celles-ci. J'ai donc apprécié que l'auteur n'entre pas dans des détails trop techniques qui m'auraient fait décrocher de l'histoire. La séparation qu'il fait entre les périodes d'années plus ou moins longues m'a permis de voir évoluer les personnages de William et d'Abel dans le détail. Le fait que l'on parle de l'un et l'autre dans une même période de temps m'a permis de les voir grandir et évoluer sur un même plan et aussi de comparer leurs réussites et leurs échecs. Cette façon de faire permet aussi de mieux se situer dans l'intrigue.
La description des personnages et de leurs traits de caractère m'ont paru presque absents tout au long du roman. Je me suis demandée, si par cette méthode, l'auteur voulait plutôt que le lecteur se concentre sur les réussites et les échecs de William Kane et d'Abel...Ceci a eu pour inconvénient que je n'ai pas vraiment pu m'attacher aux personnages et me sentir vivement concernée par leurs actions. La froideur dégagée par la narration m'a un peu laissée de marbre. Cependant, malgré les nombreux personnages qui sont en scène tant dans le milieu d'Abel à la chaîne hotellière que celui de Kane à la banque, je ne me suis pas égarée dans les relations que chacun entretenait les uns avec les autres. Sur ce point, l'auteur est bien parvenu à les discerner au niveau de leur profession que de leur vie sociale et personnelle.
L'intrigue est selon moi le point fort de ce roman. Tout au long de l'histoire, on vit simultanément la vie d'Abel, jeune homme orphelin qui connait les camps allemands et qui parvient à s'enfuir pour finalement se retrouver à la tête d'une grande chaîne d'hôtels et celle de William Kane, dont la naissance et l'histoire familiale aisée le destinait à occuper un poste de haut calibre à la banque. Les deux hommes se retrouvent à partager des contacts communs comme Henry Osborne. Ils se retrouvent impliqués dans une guerre ensemble sans le savoir en premier lieu. William se fait servir par Abel lui-même alors qu'il occupait un emploi au Plaza etc. Les deux hommes ont souvent l'occasion de se rencontrer sans savoir qui ils sont vraiment jusqu'à plus loin dans l'histoire au cours de laquelle un conflit qui va durer des années va animer la haine entre les deux hommes. Bien qu'ayant un parcours de jeunesse différent, ils vont tous les deux se retrouver avec de grandes affaires à gérer, une famille, des inquiétudes et des enfants à élever pour lesquels les deux hommes entretiennent de grandes ambitions. L'un aspire à voir sa fille s'occuper des boutiques de son hôtel alors que l'autre désire que son fils lui succède à la présidence de la banque.
La leçon qu'il faut tirer de ce roman est la suivante: Ce n'est pas de l'endroit et de la famille de laquelle on provient qui fait le moine, mais bien les efforts et le temps investis pour accomplir ce qu'on désire le plus au monde qui importent. Bien sûr, il y aura toujours des obstacles sur son passage, des gens en qui on ne peut pas faire confiance etc, mais il faut toujours garder la tête haute et chercher à régler ses vieilles rancunes. Mieux vaut attendre d'être un vieillard avant de se sentir prêt que d'attendre que la mort nous emporte.
Ce qui m'a plue le plus dans ce roman ce sont les indicateurs historiques de l'histoire de l'Europe et de l'Amérique. J'ai relevé des informations sur la guerre mondiale, mais aussi sur le Krach boursier et les années folles. J'ai apprécié ces brèves références qui permettent de mieux comprendre le contexte économique qui évolue tout au long du roman.
Ce qui m'a le moins plue, c'est l'absence du côté émotionnel dans l'histoire. Bien sûr, il y a les émotions engendrées par l'argent et l'amour, mais ces émotions sont tellement froidement exprimées que je ne suis pas parvenue à entrer pleinement dans le conflit entre Abel et William.
Bien que ce roman ne soit pas un coup de coeur, je l'ai tout de même dévoré, curieuse de voir comment les relations sociales et professionnelles allaient évoluer entre les deux familles. Une bonne lecture pour ceux qui aiment les romans traitant d'affaires et de drames familiaux!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire