Deadland,
Inde. Un virus a réduit la quasi-totalité de l'humanité à l'état
de zombies. Du monde d'hier, il ne reste rien, sinon les armes. Le
Comité central règne d'une main de fer sur cette partie de la
planète, assurant sa puissance grâce à sa milice, appelée
Zeus.
Alice, 15 ans, n'a pas connu d'autre école que celle de la survie. Mais elle y excelle. Lors d'une patrouille, elle surprend un zombie sortant subitement de terre, pourtant des oreilles roses de lapin. Sans l'ombre d'une hésitation, elle s'engouffre à sa suite.
Et chute...
Alice, 15 ans, n'a pas connu d'autre école que celle de la survie. Mais elle y excelle. Lors d'une patrouille, elle surprend un zombie sortant subitement de terre, pourtant des oreilles roses de lapin. Sans l'ombre d'une hésitation, elle s'engouffre à sa suite.
Et chute...
Mon avis
Alice
au pays des merveilles est un grand classique de ma jeunesse. Je
me dois d'avouer que je l'ai repassé en boucle de nombreuses fois.
Lorsque cette adaptation est sortie, j'avais de grandes attentes. Je
croyais avoir affaire à un univers rempli de zombies aux aptitudes
étranges et à une part de magie typique de l'univers carollien.
Malheureusement, le roman n'a pas répondu à mes attentes.
Mainak
Dhar est le premier auteur que je découvre d'origine indienne. À la
base, j'étais impatiente de découvrir son style littéraire,
surtout qu'il s'agit du fils d'un des grands écrivains indiens. J'ai
trouvé sa plume fade. La narration ne transmet pas très bien les
émotions, ne décrit pas très bien les scènes. On parvient à
suivre les déplacements et l'action dans son ensemble, mais dans un
contexte de guerre comme celui de ce roman, je m'attendais à avoir
droit à une écriture beaucoup moins morne et avec davantage de
couleur.
La
protagoniste de l'histoire est bien sûr Alice. Elle a appris toute
sa vie à tuer les morts-vivants jusqu'à temps qu'elle découvre
l'histoire de la Reine et que sa perception change littéralement.
L'auteur parvient à démontrer le courage d'Alice dans ses actions
et ses discours, mais je ne suis pas parvenue à m'attacher à
l'héroine. Les autres personnages font acte de présence, mais ne
bénéficient d'aucune profondeur. Les zombies ont un rôle beaucoup
trop secondaire dans l'histoire. Quant à celui aux oreilles de
lapin, sa seule utilité a été de conduire Alice dans le repaire
des morts-vivants. Alice a donc un combat à mener, mais les autres
personnages qui interagissent avec elle font trop pâle figure pour
réellement permettre au lecteur d'entrer dans l'action. La narration
n'a pas suffisamment de personnalité pour toucher le public.
L'intrigue
tourne autour de la prophétie énoncée par la Reine. On découvre
la véritable intention de l'armée de Zeus ainsi que les motivations
cachées derrière. On assiste au travail soutenu d'Alice pour
convaincre les gens de se rallier à sa cause et se battre avec elle.
L'intrigue a un contexte politique intéressant et à la base, l'idée
de l'auteur de créer un univers moins merveilleux que dans le conte
traditionnel est excellente. Seulement, le côté froid de l'histoire
et l'absence de personnalité font en sorte que le lecteur se
retrouve devant une succession d'actions pour lesquelles il ne
ressent aucune émotion.
Malheureusement,
je ne peux pas recommander cet ouvrage. Trop d'éléments ont rendu
ma lecture périlleuse, notamment la mauvaise exploitation d'une idée qui a la base semblait prometteuse. Je ne ferme toutefois pas la porte à
d'autres romans de l'auteur. Il faut savoir laisser une deuxième
chance.
Je
remercie Interforum editis pour ce partenariat.
Oh je ne savais pas qu'il était le fils d'un grand écrivain indien !
RépondreSupprimerEn tout cas, comme toi, ce fut une déception !